- coulisseau
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⇒COULISSEAU, subst. masc.A.— Souvent au plur. Coulisses parallèles de bois ou de fer sur lesquelles on peut faire avancer ou reculer un lit à roulettes appuyé contre un mur.Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. encyclop., LITTRÉ, DG, QUILLET 1965.B.— P. méton. Pièce qui se déplace dans une coulisse. Papa (...) sortait de la remise l'échelle à coulisse (...) il tira sur la corde et fit monter le coulisseau (H. BAZIN, Huile sur feu, 1954, p. 221).— P. ext. Pièce de bois mortaisée. La croix bien assemblée en double coulisseau L'ironique pancarte engravée au ciseau (PÉGUY, Tapisserie Ste Geneviève et J. d'Arc, 1913, p. 69).Prononc. :[kuliso]. Étymol. et Hist. XVe-XVIe s. collisseau « petite coulisse » (G. DE VILLENEUVE, Mém. ds DG); 1803 « bâti pour placer des tiroirs » (BOISTE). Dér. du rad. de coulisse; suff. -eau.coulisseau [kuliso] n. m.ÉTYM. XVe-XVIe, collisseau; de coulisse, et -eau.❖♦ Technique.1 Petite coulisse.2 Pièce qui se déplace dans une coulisse.♦ Spécialt. Pièce de la machinerie d'un ascenseur.1 « (Le bruit) est dû au frottement des coulisseaux » dit le mari de la Tragédienne.Il s'était renseigné auprès des principaux fabricants d'ascenseurs de Paris.« Le frottement des coulisseaux sur les guidages produit de l'électricité statique. »P. Guth, le Naïf locataire, p. 227.♦ Pièce qui retient la tige d'un verrou, d'une crémone.3 Pièce de bois mortaisée.2 On fut obligé de passer la nuit à couvrir l'escalier de coulisseaux, à bâtir un vrai praticable pour faire ramener l'attelage à l'écurie.Ed. et J. de Goncourt, Manette Salomon, p. 49.
Encyclopédie Universelle. 2012.